Au festival Visa pour l’image à Perpignan, la photographe Gaëlle Girbes offre un regard bouleversant sur l’Ukraine dévastée par le conflit. À travers son reportage dans les régions de Donetsk et Kharkiv, elle révèle la force et la détermination des Ukrainiens qui tentent de survivre au cœur des villes et villages rasés.
Nostalgique des Polaroid instantané ? Voilà ce que tu dois retenir :
- ✅ Point clé #1 : Plus de 30 % du territoire ukrainien est réduit à l’état de ruines et abandonné.
- ✅ Point clé #2 : La résilience et la capacité d’adaptation des civils, même dans des conditions extrêmes, sont irréfutables.
- ✅ Point clé #3 : Le manque criant d’aide humanitaire dans les zones libérées et la solitude des habitants ignorés du reste du monde.
- ✅ Point clé #4 : La puissance du photojournalisme documentaire pour donner une voix à ces oubliés du conflit.
Visa pour l’image 2025 : un éclairage essentiel sur le photojournalisme en zones de conflit
Le festival Visa pour l’image, rendez-vous incontournable du journalisme visuel, se tient chaque année à Perpignan et met en lumière des reportages photographiques engagés. L’édition 2025 a particulièrement mis en avant le conflit ukrainien, donnant la parole aux photographes qui, comme Gaëlle Girbes, s’aventurent dans des zones périlleuses pour documenter la réalité brutale de la guerre.
Lors de cette foire internationale de photo, des expositions poignantes révèlent non seulement l’horreur du conflit, mais aussi la fabuleuse capacité des populations civiles à résister malgré l’adversité. Gaëlle Girbes y présente son exposition Ukraine : survivre au milieu des ruines, visible dans l’église des Dominicains. Ce choix de lieu accentue l’importance spirituelle et humaine de son travail.
Pourquoi cette exposition retient-elle l’attention ?
- 📸 La prise de vue en ultra haute définition capte chaque détail des décombres et des visages marqués par la guerre.
- 🕊️ La résilience apparente des Ukrainiens n’est pas un cliché : c’est un message vibrant d’espoir et de survie.
- 🌍 Les photos ouvrent un dialogue nécessaire entre la scène locale et internationale sur ce conflit majeur.
Événement | Date | Lieu | Thème |
---|---|---|---|
Visa pour l’image | 30 août – 14 septembre 2025 | Perpignan | Photographie documentaire sur la guerre en Ukraine |
Exposition Gaëlle Girbes | 30 août – 14 septembre 2025 | Église des Dominicains, Perpignan | Survivre au milieu des ruines |
Cette démarche allie la rigueur d’un photojournalisme primé et une sensibilité aiguë aux histoires humaines, révélant comment l’Ukraine se reconstruit à partir d’un territoire miné et meurtri.

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En immersion sur le terrain : Gaëlle Girbes face aux conséquences du conflit ukrainien
Pour comprendre la réalité du conflit, Gaëlle Girbes a été sur le terrain dans des villages et cités des régions de Donetsk et Kharkiv, des zones particulièrement touchées par les affrontements. Elle témoigne d’un paysage apocalyptique où plus de 30 % du pays est dévasté, transformant d’anciens foyers en véritables villes fantômes.
Par exemple, dans la ville minière de Vouhledar au sud-ouest de Donetsk, la population est passée de 18 000 à seulement 139 habitants après l’occupation russe en septembre 2024. Ce chiffre illustre l’ampleur du déplacement forcé et la survie précaire dans ce type d’environnement.
Ce que montre le reportage sur place :
- 🏚️ Des maisons totalement détruites, souvent rasées, sans infrastructures élémentaires.
- 💡 Une absence presque totale d’électricité et d’eau courante dans les villages libérés.
- 👩🌾 Des habitants qui reviennent malgré tout, vivant parfois dans des étables, comme Irina et Sergueï à Kam’yanka.
- ❄️ Des conditions hivernales extrêmes rendant la survie encore plus difficile sans prévu de soutien.
Ces témoignages visuels traduisent la capacité humaine à s’adapter à des conditions inimaginables. Irina et Sergueï, par exemple, n’ont pas hésité à récupérer du linoléum et des tapis dans une école détruite pour isoler le sol de leur logement improvisé. Cette petite victoire sur l’adversité fait partie des « petites résistances » mises en avant dans d’autres reportages du festival sur les populations civiles confrontées à la guerre (source : Yahoo Actualités).
Village / Ville | Population pré-guerre | Population post-occupation | Conditions de vie |
---|---|---|---|
Vouhledar (Donetsk) | 18 000+ | 139 | Sans eau, sans électricité, bâtiments détruits |
Kam’yanka (Kharkiv) | Inconnu | Quelques survivants | Vie dans étables, froid extrême |
Tu peux trouver d’autres informations détaillées sur cette réalité saisissante dans des environnements où le conflit ukrainien a laissé des traces encore visibles et douloureuses (Knowledia).
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Résilience au cœur de la guerre : comprendre l’impact humain par la photographie documentaire
Le travail de Gaëlle Girbes illustre parfaitement la puissance du photojournalisme : au-delà de l’image choc des destructions, elle montre la capacité des humains à retrouver une forme de dignité et de vie malgré l’adversité.
Cette exposition est une invitation à reconnaître les nombreuses formes de courage quotidien auxquelles font face les Ukrainiens :
- 🛠️ Réinventer leur vie avec les moyens du bord, bricoler un poulailler ou cultiver un potager au milieu des décombres.
- 💬 Utiliser la photographie pour témoigner et alerter la communauté internationale.
- 🤝 Tisser une solidarité locale, même dans l’extrême solitude géographique et humaine.
Dans une interview donnée au festival, Gaëlle Girbes explique que beaucoup de ces habitants disent se sentir « oubliés du monde ». Ce sentiment d’abandon renforce l’urgence de porter leurs voix et d’amplifier leur visibilité.
Voici quelques points clés à retenir :
- Les images permettent d’humaniser un conflit souvent réduit à des statistiques.
- Ces visages et scènes de vie rappellent que la guerre affecte surtout les civils et leur environnement quotidien.
- Le photojournalisme documentaire agit comme un outil d’engagement et de mémoire.
Aspect | Impact visuel 📷 | Message transmis |
---|---|---|
Destruction | Ruines, bâtiments éventrés | Dimension dramatique de la guerre |
Résilience | Habitants reconstruisant, survivant | Force humaine et espoir |
Solitude | Visages seuls, villages vides | Sentiment d’abandon |
Ce travail n’est pas sans rappeler d’autres expositions au festival Visa pour l’image qui ont traité des thématiques similaires, notamment autour du photojournalisme en zones sensibles ou de la photographie engagée pour les causes sociales.
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Défis techniques et humains du photojournalisme dans les zones de guerre ukrainienne
Prendre des images dans des environnements ultra-dangereux impose une rigueur et un professionnalisme immenses. Gaëlle Girbes, en tant que photographe professionnelle, s’expose jour après jour aux risques liés au conflit, tout en veillant à respecter l’éthique du reportage.
Les défis sont multiples :
- ⚠️ La menace constante des mines et munitions non explosées, comme à Kam’yanka en août 2024 où un incendie s’est propagé à cause de ces dangers oubliés.
- 🎒 La logistique lourde pour transporter l’équipement photo dans un terrain instable et miné.
- 🕵️♀️ Le besoin d’installer un rapport de confiance avec les habitants, souvent isolés et méfiants.
- ⏳ La pression du temps, entre accès limités et évolutions rapides du front.
Ces contraintes renforcent la valeur d’un travail réussi qui allie esthétique, véracité et respect des sujets photographiés.
Quelques conseils issus de l’expérience de terrain
- 📌 Préparer au mieux son matériel photo : robustesse, batteries supplémentaires, stockage sécurisé.
- 💡 S’informer continuellement sur la situation locale et les zones à éviter.
- 👥 Construire un réseau local de contacts pour faciliter les déplacements et accès.
- ✍️ Documenter chaque cliché avec des récits concrets pour compléter la portée visuelle.
Challenge | Impact sur le travail | Solution recommandée |
---|---|---|
Mines et munitions non explosées | Risque de blessure et perturbation | Évaluation et accompagnement locaux |
Accès restreint aux zones sensibles | Limitation des sujets photographiques | Contacts avec autorités et population |
Difficultés logistiques | Portage et protection du matériel | Equipement léger et résistant |
En partageant son expérience et ses photos, Gaëlle Girbes inspire les photographes professionnels de la région alsacienne et au-delà, à s’engager dans un journalisme visuel authentique, à la fois rigoureux et porteur de sens (photographeselestat.fr).
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L’importance de soutenir le photojournalisme engagé dans le contexte actuel en Ukraine
Face à un conflit qui perdure et dévaste une région entière, la photographie documentaire et le photojournalisme comme celui de Gaëlle Girbes sont essentiels pour maintenir la visibilité des populations civiles souvent négligées. Ces reportages sont aussi des preuves visuelles qui alimentent la mémoire collective et la conscience internationale.
Voici pourquoi il est crucial de soutenir ces initiatives :
- 🌐 Elles fournissent une information directe, sans filtres ni manipulations.
- 🤳 Elles humanisent les données statistiques en racontant des histoires vraies.
- 🎥 Elles peuvent influencer les politiques publiques et l’aide internationale.
- 📚 Elles nourrissent les archives historiques essentielles pour les futures générations.
En choisissant un photographe professionnel pour couvrir un sujet sensible, il est fondamental d’évaluer :
- ✔️ Son expérience terrain en zones de conflit.
- ✔️ Sa capacité à respecter l’éthique et la dignité des personnes photographiées.
- ✔️ La qualité documentaire et esthétique de ses images.
- ✔️ Sa maîtrise technique et son endurance face aux contraintes du terrain.
Pour découvrir d’autres talents engagés ou trouver un photographe professionnel compétent en Alsace, la plateforme photographecolmar.fr est une ressource précieuse qui rassemble ces expertises locales et promeut la photographie responsable, y compris dans le domaine du photojournalisme.
Bénéfices du photojournalisme engagé | Effet sur le public | Avantages concrets |
---|---|---|
Informer avec authenticité | Compréhension accrue | Mobilisation accélérée |
Documenter les réalités humaines | Émotion et empathie | Changement de regard |
Défendre la mémoire collective | Trace durable | Référence historique |
Questions souvent posées sur le photojournalisme en zone de conflit ukrainien
- Quel est le rôle du photojournaliste dans un contexte de guerre ?
Le photojournaliste documente la réalité du conflit, témoigne des conditions de vie et donne une voix aux civils souvent oubliés. - Comment les photographes gèrent-ils les risques sur le terrain ?
Ils se préparent minutieusement, collaborent avec des contacts locaux, évaluent les dangers et respectent les règles de sécurité. - En quoi la photographie documentaire aide-t-elle à soutenir les victimes ?
Elle sensibilise le public, rappelle l’urgence humanitaire et peut influencer les décisions politiques. - Peut-on visiter l’exposition de Gaëlle Girbes ?
Oui, elle est exposée à Perpignan dans l’église des Dominicains lors du festival Visa pour l’image jusqu’au 14 septembre 2025 (détails ici). - Comment trouver un photographe professionnel engagé près de chez soi ?
Les plateformes locales comme photographecolmar.fr peuvent t’aider à trouver rapidement un expert reconnu adapté à ton projet.
C’est inspirant de voir comment l’humanité persiste même dans les pires situations. Un vrai témoignage de courage.
J’adore la manière dont la photographie révèle l’espoir au milieu du désastre. C’est saisissant!